jeudi 23 février 2017

Figure d'attachement : on dé-cul-pa-bi-li-se !!

Avant toute chose, je dois dire que je suis une chanceuse : Petite Ventouse est vraiment un amour de bébé. J'vous jure, en toute objectivité !! Bon, d'accord, c'est pas la principale qualité des parents, l'objectivité...


Voyez par vous-même : elle a TOUJOURS fait ses nuits (sauf quand c'est moi qui la réveillais pour la nourrir sur conseil de ma pédiatre, gros regret sur lequel je reviendrai). Elle se marre tout le temps. Elle mange bien et de tout. Elle n'a jamais hurlé pour ses dents... Je mesure ma chance, je vous rassure.


 Mais ces derniers temps, il y a deux points sur lesquels Mademoiselle Ventouse fait sa coquine : le sommeil et... la frustration.

Le sommeil d'abord.
Avec moi, c'est...



Alors qu'avec son papa ou ses grands-parents, c'est...



Puis sa réaction face aux frustrations...  Depuis, quelques semaines, lorsque Petite Ventouse n'est pas contente, ben c'est simple : elle jette à terre ce qui lui passe sous la main ou... elle me tape.

Soyons clair : il est HORS DE QUESTION de la laisser me taper.
Alors j'ai tout essayé : faire la grosse voix, gronder, punir au coin, expliquer, ignorer... Rien n'y fait. Rappelons que Petite Ventouse a 16 mois : assez "grande" pour comprendre certaines choses, trop petite pour d'autres. Bref, ça me rend diiiiiiingue (d'ailleurs, si vous avez des conseils, je suis preneuse...) !!

D'autant que son papa, ben elle ne le tape pas !! Rageant, hein ? Mais classique, visiblement...



A un moment, tu t'interroges : mais c'est quoi le problème avec moi ? Trop couvante ? Trop aveugle ? Trop laxiste ? Trop tout ça ?

"Avec moi, il/elle ne fait pas ça" Que la mère qui n'a pas entendu cette phrase me jette la première couche !! 



Résultat, tu fais quoi ? Ben tu culpabilises, comme toujours depuis que tu es devenue mère.
Jusqu'à ce que tu prennes connaissance d'un concept, grâce à une autre blogueuse (merci Happynaiss) : la figure d'attachement.

En résumé, la figure d’attachement principale est la personne qui va s’occuper de l’enfant en priorité et de façon privilégiée. En général, c'est la mère (mais pas toujours). Cela va permettre au tout petit de grandir et de développer ses facultés émotionnelles, intellectuelles et sociales en toute sécurité affective. Un rôle plutôt valorisant, finalement.



Le revers de la médaille, c'est que c'est avec cette même figure d'attachement principale qu'il va pouvoir et se permettre de "décharger" de ses tensions et frustrations. Parce qu'il est en totale confiance justement. Un réflexe primaire, finalement (dans la nature, on ne montre pas ses faiblesses en milieu hostile).
D'où la crise de sortie de crèche parce qu'il faut mettre les DEUX manches du manteau (y'a quand même de quoi péter un câble, nan ?)... Les deux manches n'y sont en réalité pour rien. Pas plus que vous. Mais faut bien un prétexte pour exploser.



Autant dire que ce genre d'article fait du bien. On se sent un peu moins coupable. A moins qu'on ne se trouve des excuses comme on peut. Ou bien un peu des deux...



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire