samedi 23 septembre 2017

[Avant/Après] Maman malade, maman quand même !!

Tu avais déjà eu le plaisir de découvrir que les limites de ta fatigue pouvaient être repoussées (bien) au-delà de tout ce que tu pouvais imaginer. Un truc de dingue (je vous en reparlerai prochainement, tant ce phénomène n'est pas limité aux seuls premiers mois de Petite Ventouse).



Mais y'a autre chose qui marquera à jamais la différence avec ton ancienne vie faite de naïveté, d'insouciance et de cette légèreté que tu ne savais pas apprécier à sa juste valeur : quand tu es souffrante, fiévreuse... malade quoi.


[Avant]


Avant, quand tu étais maaaaaaalade, t'étais genre au bout de ta vie.



Avant, le combo canapé-plaid-téléfilm (allemand, de préférence) constituait ton seul et unique espoir de survivre (et faut avouer que c'est quand même un peu un kiff, genre retour en enfance).



Avant, tu renouais avec le coquillettes-jambon-Kiri de quand tu étais petite parce que c'est super réconfortant (limite, t'appellerais ta maman pour qu'elle te les prépare).



Avant, tu te disais que te faire un bon grog, c'était salutaire. Une occas' de boire ? Pô du tout, c'est mé-di-cal.


[Après]


Maintenant, quand tu es maaaaaaalade, tu es surtout... "maaaaaaaman" !! 



Maintenant, tu es VRAIMENT au bout de ta vie, sauf que t'en as une autre à gérer et que tu es son seul pilier. Un pilier qui ressemble plutôt à la Tour de Pise certes, mais qui doit pouvoir résister à n'importe quel tempête. Style un drame intergalactique parce qu'il faut, à un moment donné, sortir du bain. Ô rage, ô désespoir !!



Maintenant, quand tu arrives à atteindre le canapé... Tu dois d'abord enlever la pile de linge en retard non pliée et éviter de t'asseoir sur un jouet musical. Faudrait pas réveiller Petite Ventouse. Ben oui, si t'as réussi à atteindre le canapé, c'est parce que Petite Ventouse fait la sieste. Logique.



Maintenant, tu as l'impression que l'univers se ligue contre toi et la possibilité de sombrer dans le sommeil : la nuit, t'es tellement mal que tu dors pas, le matin, tu viens de plonger et le babyphone relaie ce message de détresse : "Maman !! Maaaaaaamaaaaaaan !! Maaaaaaaaaaaaaamaaaaaaaaaaaaaan !!"




Maintenant, t'es tellement épuisée que tu ne prends plus la peine de te nourrir : tu finis les restes de l'assiette de Petite Ventouse (OMG, pourvu qu'elle ne mange pas toutes ses coquillettes-jambon-Kiri).



Maintenant, tu ne vas certainement pas t'enfiler un grog : on va pas en rajouter, t'es déjà naturellement assez fracassée.



Avant, tu ne croyais pas aux miracles.

Maintenant, t'es la preuve vivante que ça existe : les bisous magiques de Petite Ventouse te feraient déplacer des montagnes, son regard émerveillé sur sa super maman te rend indestructible <3



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